Le rire à gogo.
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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Commentaires
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L'humour burkinabè se porte aujourd'hui bien surtout avec la naissance du site https://laclar.com/ qui regroupe beaucoup d'humoriste et se débrouille pour les payer à la vue
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Un Bissa de retour d'Italie, s'acheta une moto de marque "sirius" et se rendit à Garango, son pauvre village natal. vite, Comme une trainée de poudre, la nouvelle de son arrivée se répandit au village. Souleymane ZARRE son ami d'enfance, qui, lui n'a pas eu la chance d'aller à l'aventure, vint le saluer et solliciter sa moto pour rendre visite à sa petite chérie dans un autre quartier de Garango. Le petit BAMBARA ne pouvait nullement lui refuser cette sollicitation d'autant plus que fatigué qu'il était, il ne souhaitait que se reposer toute la soirée. Notre cher Souleymane enfourcha donc la moto et partit à la tombée de la nuit pour conquérir sa dulcinée. Arrivé devant la concession de sa copine, il rangea précipitamment la moto et s'introduisit dans la cour, oubliant d'en retirer la clé . Il échangea longuement avec la fille ne voyant point la nuit tomber. A la fin, accompagné de sa chérie, ils s'aperçurent que la moto avait disparu à la porte. Kadi BANCE, sa copine effrayée, s'inquiéta de cette perte énorme, la moto ayant été empruntée. Et Souleymane de banaliser le vol en ces termes : "ce n'est qu'une moto. Ne t'inquiète pas, on gère. Rentre ,il n'y a rien à craindre"
Ce sursaut d'orgueil convainquit Kadi qui rentra . Oui, pour entendre le brave héros pleurer dans les environs, lui qui venait là de se mettre dans de sérieux problèmes... -
Ceci es tres interressant, je suis un debutant en humour et j'aime bien ce que vous faite Mr KAMBOU.
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ah! mais le petit là ment
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la richesse est relative petit esclave! le sénoufo n'a pas besoin de beaucoup de sous
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La Vengeance du Mal-Aimé.
Cela se passe quelque part sur nos collines. "Businesseur" était le mal aimé de la famille. Il a passé tout son temps à l’aventure en Côte d'Ivoire et il est rentré au Pays sans un sous. Il est revenu de ses aventures comme bagarreur, flatteur et menteur. Il n'avait de crédibilité auprès de personne.
C'est pourquoi, quand les membres de la famille trinquaient leur bière de mil (dolo) sous le grand manguier, personne ne l'invitait. Il était frustré. Lui qui avait tellement voyagé, connu des personnalités les plus proches de Houphouet, comment peut-on le traiter ainsi dans son propre village. Il allait se venger et sa vengeance restera dans les mémoires de la famille.
C'était un après midi de ce temps chaud que l'on connaît à notre cher pays, un après midi du mois de mars. Pendant que toute la famille se reposait sous le manguier, Businesseur qu'on appelle affectueusement Buso, sorti sa chaise et la déposa dans un coin. Aussitôt, ceux qui s'y étaient installés se dispersèrent. Il ne broncha point. Il rentra dans sa case et sorti un bidon de 2 litres, le "2" comme on l'appelle chez nous et un calebasse. Aussitôt, tous se regardèrent. Où ce fauché à t-il pu avoir 150 fcfa pour s'offrir 2 litres de dolo, se demandaient t-ils. Buso ouvrit le bidon et se versa la première calebassée et commença à déguster son nectar. Et tous commencèrent à avaler leur salive. Il se versa une deuxième puis une troisième rasade. C'était le supplice total pour ses frères et ses sœurs. Mais il tient bon et fini son bidon qu'il avait rempli la nuit dernière d'eau qu'il faisait passer pour de la bière de mil. -
c'est amusant
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Un clin d’œil à la parenté à plaisanterie.
Une miss lolo vêtue d'un decolté avec une chaîne dont la médaille est la Croix de Jésus Christ,qui se trouve entre ces deux beaux seins.Elle monte dans un bus et prend une place,son voisin d'en face un Sénoufo ne cesse de dévorer sa poitrine des yeux.Elle se sens gêner et lui dit:monsieur,c'est Jésus Christ cloué sur la croix que vous regardez depuis là ? ?
Le monsieur répond:non ce sont les deux bandits crucifiés a ses côtés que j'admire Madame.....
On rit pas un peu.
Posté par Simplice Noufé sur Face. -
Salut!
C'est l'histoire d'un petit bandit de Orodora.
C'est actuellement le boum minier au Burkina Faso. Mais avant ce boum, il y'avait l'exploration qui continue d'ailleurs de nos jours. Une compagnie d'exploration débarque donc dans un village de la province du Kénédougou et cherche des manœuvres. Mon ami qui passait son temps à vagabonder s'engagea. Le travail fut long et pénible, mais il tint bon. Puis vint le jour de la paie. Pour la première fois, le petit Sénoufo tenait dans sa main 50 000 fcfa. Il était riche, que dis-je, il se croyait riche..., peut être le plus riche de son village. Ce jour là mon cher ami avait mis son village en ébullition. Il chantait à qui voulait l'entendre, sur tous les toits qu'il était riche et qu'il voulait payer un homme pour tuer...!
Pauvre con!
La richesse est vraiment relative...avec seulement 50 000 fcfa moins de 80 Euros il pense qu'il domine le monde...bref son monde.
Heureusement que j'étais la-bas pour lui montrer les vraies feuilles. -
Salut!
C'est encore un de mes petits de Banfora. Très gonflé parce qu'il a construit au village l'a même plafonnée, chose rare dans ces contrées reculées où la case ronde est l'habitat la plus commune. Très fier, il veut se moquer de ses frères, autres villageois de Moussobadougou. Très tôt un matin du mois d'Août, il quitte fièrement sa maison, pointe son nez dehors et feint d'être étonné et dit ceci:"Il a plu hier nuit non! Tchiè, je m'en suis même pas rendu compte..."
Pauvre con! -
Juste une détente pour le week-end.
Un gars va rendre visite à sa copine. Entre temps, celle-ci le laisse au salon pour prendre un bain.
Au bout d'un moment, le portable de la go sonne et le monsieur en jetant un coup d’œil rapide sur l'écran s’aperçoit que le nom qui s'affiche est "EAU".
Cela le laisse perplexe mais il banalise l'affaire tout de suite et continue d'attendre sa dulcinée qui est toujours sous la douche.
Brusquement un second appel le tire de ses pensées et il constate que le nouvel appelant est enregistré sous le nom de "ÉLECTRICITÉ".
Cette fois le gars fait un lien rapide entre les 2 noms des appels et pour en avoir le cœur net sur sa propre situation, il décide d'appeler sur le portable de la demoiselle avec son propre numéro.
C'est alors qu'il voit apparaitre sur l'écran le nom "LOYER"....
Je sais que vous êtes en train de bien vous marrez, mais je parie que chacun de vous porte quelque part un nom du genre "Poulet flambé" ou "Unités" ou "Carburant" ou encore "Mèches". -
SLT JE VOUS FELICITE Mr KAMBOU VOUS FAITES DU BON TRAVAIL ET JE VOUS ENCOURAGE DANS CE SENS.
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L'ascenseur du Ministre!
Toutes mes histoires drôles que je rélate sont très souvent vrai et viennent de mon milieu le plus proche. Ceux qui me connaissent ou mon entourage ont certainement eu vent de quelques histoires de ce genre. Cette histoire a lieu il n'y a pas très longtemps. C'était au Ministère de l'Ecomie et de Finances de mon Pays..., non plûtot au Ministère Délégué au Budget. Mon ami, un doyen que je respecte profondement même si souvent il a des pics de colères indescriptibles se rendait à ce ministère pour remettre un courrier au Ministre Délégué au Budget. Il arriva à l'asenceur et trouva que les 2 étaient pris sauf celui du milieu. Il se décida à entrer dans ce dernier ascenceur quand le vigile l'interrompit fermément et de vive voix: "Ne prenez pas l'ascenceur du milieu, c'est l'acenceur du Ministre". Mon ami eu son premier pic de colère de la journée et il repondit: "L'ascenseur du Ministre? Votre Ministre a 4 pieds non?" et il entra dans l'ascenceur. Pendant qu'il y était, une dame entra. Et l'ascenceur se mit en marche. Trés en colère il commença a raconter sa mesaventure à la dame: "Moi Monsieur K. je viens pour prendre l'ascenceur, toi vigile tu me dis que c'est l'ascenceur du Ministre! Votre Ministre à 4 pieds non? De toute façon aujourd'hui là votre Ministre va attendre pour que moi K. je monte d'abord. Nous sommes dans un Etat de droit là." La Dame ne dit rien. Arrivé au niveau de mon ami, mon ami sortit et la Dame aussi. Dès qu'elle eu franchi le couloir, tous les agents se rangèrent. Un agent plus courageux que les autres; qui tremblaient comme des feuilles vint prendre le sac et dit: "Bonjour Madame le Ministre". Mon ami tréssaillit et chancela. Il s'adossa au mur du couloir pour ne pas tomber, car il sentait qu'il allait s'évanouir. Dès qu'il revint à lui après presqu'un quart d'heure dans le trouble, il remis rapidement le courrier à la secrétaire et s'enfuit. Quand il arriva au niveau des ascenseurs, il évita celui du mileu. En fait notre ami était avec le Ministre Délégué au Budget dans l'ascenceur il ya quelques minutes, quand il ténait ses propos déplacés. -
Une entreprise citoyenne?
Lors d'une visite de chantier de BTP, deux collègues s'attardent sur la signalisation de chantier de l'entreprise. Il était écrit au bas de chaque panneau:"EBAMOF travaille pour vous!" Ah s'exclame s'exclament les collègues, en voici une entreprise citoyenne qui améliore le bien être de ses concitoyens. Cette entreprise est à promouvoir! Pendant qu'ils louaient les bienfaits de l'illustre entreprise du BTP, un fou passait par là et s'intéressa lui aussi au débat. Il dit: "De quoi discutez-vous au juste? Les amis répondirent qu'ils vantaient les mérites de l'entreprise en question parce qu'elle "travaille pour nous." Le fou leur répondit: "EBAMOF travaille pour nous mais empoche ses sous" et il continua tranquillement sa route. -
Une punition méritée.
TAB l'avait méritée. TAB est un homme qui ne partageait jamais ses repas, mais faisait tout pour partager le repas des autres. C'en était trop au quartier et il faillait le corriger. Cette nuit là, TAB passait par là quand il aperçût que le "Grain" tenu par Bolibo faisait mijoter quelque chose. Il se décida de s'approcher pour y voir clair.Il avait tort, le "Grain" l'attendait ferme. Il s'enquit des nouvelles et demanda ce que les amis cuisinaient au feu. Ils lui dirent que c'est un petit Macaroni qu'il préparaient. Il sourit intérieurement et ses yeux brillèrent dans le noir. Il allait bien prendre sa part ici. La cuisson prit tout le temps qu'il fallait, mais TAB attendait, sûr qu'il avait sous ses yeux son diner. Comme TAB ne quittait toujours pas les lieux, les amis furent bien obligés de descendre la casserole. Je répète qu'il faisait ce jour là une nuit bien noire; une nuit de vengeance... Le plat fut servit et on donna à chacun de l'eau pour laver les mains. Malgré son âge, TAB fut le dernier à avoir l'eau.Mais il ne se gêna pas: "l'essentiel est que je mange" se dit le glouton. Bolibo tendit le bras et le dirigea vers la bouche. Capi fut de même et Lamine aussi et ainsi de suite jusqu'au tour de TAB qui approcha ses larges mains et les plongea dans le plat comme il en a l'habitude pour s'emparer de tous les morceaux de viande. C'est en ce moment là que ce dernier lança un cri perçant et retira sa main! "C'est de l'eau chaude!!!" Quand il revint de son étonnement; que dis-je de sa brulure, cette brulure qui va jusqu'au coeur et la pénètre de toute sa force, il chercha Bolibo pour en découdre. La place était vide! Le "Grain" avait disparu dans le noir. Ainsi, le "Grain" s'était vengé du glouton. Il s'était entendu au préalable pour attirer TAB avec l'eau chaude qu'ils feraient passer pour un plat de macaroni et tous le groupe devait faire semblant de se servir dans le plat sans toucher à l'eau chaude! TAB en a pris un sérieux coup. Il devint aussi plus méfiant et se paya même une torche pour voir découvrir d'abord le met avant d'approcher sa main. A très bientôt! -
[i][b]Patron Wahiii!
Cette histoire se passe quelque part dans un service. Le service était dirigé par un patron fort craint et les agents faisaient avec. Un jour il appela un de ces agents qui n'avait pas rempli convenablement la mission à lui confiée. Celui-ci accouru au Secrétariat. Il ne se laissa même pas introduire, frappa puis entra. A l'intérieur il fut correctement sermonné et savonné. Quand la permission lui fut donnée de partir, sous l'emprise de la peur du boss, quand il atteignit la porte, il frappa de nouveau pour sortir. La Secrétaire assise de l'autre côté était très étonnée. Quand il apparut, la Secrétaire lui dit: Y a quoi! Pour rentrer, on frappe à la porte, mais pour sortir on n'a plus besoin de frapper... C'est vrai Madame, mais où se trouvent les toilettes encore! -
La Révolution!!!
Il est vrai que cette période à incontestablement fait connaître le Burkina et l'ensemble des Hommes Intègres et nous en sommes bien fiers aujourd'hui. Mais j'ai cette histoire sur la main et il faut que je vous la raconte. C'était au cours d'un meeting avec la masse. Les CDR était là et tous le Monde voulait parler; tous le Monde voulait dénoncer. Et il eut ce petit buveur de Banji qui déjà saoulé criait et gesticulait fort pour qu'on lui donne la parole; et il l'obtient enfin. Il prit le micro et dit:"Maurice Yaméogo a prit le pouvoir, il n'a pas su gérer et nous l'avons chass..." et la foule compléta "..ssé "et applaudi fort bien ce qui galvanisa notre orateur d'un jour!. Il continua:"Sangoulé LAMIZANA a prit le pouvoir, il n'a pas su gerer et nous l'avons chass..." et la foule completa "..ssé "et applaudi encore. L'orateur continua "Saye Zerbo a prit le pouvoir, il n'a pas su gerer et nous l'avons chass..." et la foule completa "..ssé "et applaudi encore et encore. Le buveur de banji redoubla d'effort pour se souvenir de tous nos Présidents et ajouta "Jean Baptiste Ouedraogo a prit le pouvoir, il n'a pas su gerer et nous l'avons chass..." et la foule completa "..ssé " La foule applaudi à tout rompre. Con qu'il soit, le buveur de Banji de Banfora qui voulait qu'on continue à l'applaudir, lui qui qui était devenu en un temps record une star continua:"Sankara a prit le pouvoir, il ne va pas savoir gerer et nous allons le chass..." et la foule devint du coup muette. Les CDR se chargèrent de notre orateur... -
La puissance!
Un Senoufo voulait prouver à un Lobi qu'il était le plus fort. Ils étaient dans un cabaret entrain de picoler; gnoler on dit chez nous. Puis contre toute attente, le Senoufo suspend sa calebasse dans le vide pour aller se soulager. Tous les gnoleurs étaient ébahis sauf le Lobi. Mais quand le Sénoufo eu atteint la touffe d'arbre où il voulait faire la chose, il chercha "son truc" en vain. Il revint sur ses pas, reprit sa calebasse qui était toujours suspendue et la déposa par terre; puis retourna en brousse pour se soulager. Cette fois-ci, il revit sa chose à sa place. Quand il fut de retour, il fit une grande révérence au Lobi pour lui dire qu'il accepte que c'est le Lobi le plus fort. D'ailleurs depuis toujours, nous le sommes! -
Mes parents à plaisanterie!
C'était la Semaine Nationale de la Culture SNC 19... à Bobo Dioulasso. Ils sont arrivés de Banfora et on leur donna une école comme lieu d'hébergement. Je reconnais que ces buveurs de banji savent bien danser et trembler aussi. On a ainsi ces belles trembleuses de Bérégadougou. Mais mes Petits avaient un autre problème. En effet le guide qui était chargé de les accueillir leur désigna les toilettes ce qu'il appelé "le trou du caca" et s'en alla. A la fin du SNC, le guide revint mais fut totalement découragé et bouleversé. Toute la cours de l'école était complètement "gâtée". Le guide chercha à comprendre cet état de fait. Il fut sage et alla voir le Doyen des Buveurs de Banji. Celui-ci avec l'air convaincu lui dit ceci: "Deux trous ne se regardent point" -
Le Peulh
C'était le mois de Ramadan. Le dernier jour en fait. Le jour où l'on recherche la lune. Les érudits de la religion musulmane avaient mis en place un comité de recherche de la lune. Pendant que les grands chercheurs de lune avaient le visage plongé dans des calebasses pleines d'eau un peulh était là, mais lui avait la tête dans les cieux. Le "sages" se dirent qu'ils avaient affaire à un plaisantin sinon comment trouver une nouvelle lune dans le ciel! Mais contre toute attente, le peulh s'écria: "Voici la lune, j'ai trouvé la lune' Les "sages ne daignèrent même pas lever la tête puisqu'ils se disaient qu'ils avaient affaire à un perturbateur, un qui ne pouvaient les permettre de se concentrer sur leur recherche... Néanmoins, il eut un qui leva la tête et vit ce qu'à vu le peulh. Il rassura les autres que c'est au Ciel qu'il faut regarder puisqu'elle était là leur nouvelle lune. Les "sages" étaient tellement émerveillés par la trouvaille du peulh que tous commencèrent à le questionner. Et pour dire comme La Fontaine, "A ces mots, le Peulh ne se sent pas de joie et pour montrer qu'il avait une belle vue, il continua à scruter le ciel et une deuxième fois s'écria: voici une autre lune!" -
L'aspect fait le respect!
Comme tout bon technicien, je suis chaque fois en route pour un chantier. Ce jour là, je suis sorti avec mon chef de service. J'étais en ce temps là aux études. C'était dans le cadre des études de 500 km de pistes rurales. Nous sommes partis pour Ouahigouya. Généralement, nous logions dans les chambres de passages des Directions Régionales et gratuitement. Mais certains les utilisent pour leur business. Donc même s'il ya des chambres, il n'ya pas de chambres. Nous sommes arrivés à Ouahigouya et nous nous sommes adressés au vigile. Celui-ci nous donna un rang par rapport aux apparances de chacun. Il dit:"Toi et lui-là; voici vos chambres". Il s'agissait du chauffeur et moi. Quand à toi, nous allons dormir ensemble. Il s'agissait de mon Chef. Immédiatement le chauffeur le saisi du bras et l'éloigna du groupe ou il lui dit les choses. Quand à mon chef il était resté impassible. Le vigile revint presqu'en rampant s'excuser auprès du chef qui accepta. Tout cela parce mon chef ne mettait pas dans ses priorités "l'aspect". -
La Soeur de la Tante
Cette histoire m'a été racontée par un collègue Doyen que je respecte beaucoup. Il est arrivé à Ouaga avec le répertoire géographique de tous ses parents qui sont à Ouagadougou, et ils étaient nombreux. Il y'avait des gentils et des méchants comme toujours et partout d'ailleurs. Ceux qui étaient gentils étaient autour de la dizaine et il connaissait leur domicile. Il avait établi son programme et chaque jour, il passait manger chez l'un d'eux et un autre jour chez l'autre et ainsi de suite pendant toute la semaine; le mois... Pendant cette galère, il avait repéré une famille où le repas était copieux et bien gras. Il décida de se stabiliser là-bas pour un moment. En effet la famille était très hospitalière et il était accueilli comme il se doit tous les midis. Il mangeait gras et gros et faisait une sieste bien douillette. C'est alors que l'autre à commencer à admirer la soeur de la femme du Parent et elle le lui rendait bien. Il était prêt à foncer sur le mur quand il reçut cette illumination soudaine: "Il est vrai que la soeur de la femme te plait beaucoup, mais tu as à choisir entre manger doux gros et gros et ça" En un temps deux mouvement il résolu cette énigme qui perd plus d'un de nos jours: "Je choisis de manger" dit le Doyen. De toute façon c'est parce que je mange que l'autre se permet d'admirer se dit-il. Et le doyen continua paisiblement à manger tout en manageant rigoureusement ce dernier qui voulait le perdre dans ce Ouagadougou dangereux et impitoyable. -
Le Fainéant!
Comme partout, dans le monde, il y a des gens qui ne travaillent pas et viennent manger chez ceux qui, toute la journée essaye de tirer leur épingle du jeux. C'était le cas de notre ami TAB. On ne savait pas comment, mais il était toujours là, aux heures de repas chez ses Frères en Christ! Et quand il fallait manger, c'est lui qui bénissait le repas avec ses prières impeccables et sa voix irréprochable.
Ce jour là, TAB avait faim et après avoir fait un tour chez la majorité des Frères en Christ, il ne trouva rien à se mettre sous la dent. Il se décida à aller chez la famille Palé. Ils ne sont pas bien nantis, mais il est sûr d'avoir son plat de tô. Comme vous le lirez plus bas, TAB avait un grand défaut: la vantardise!
Quand après avoir tout calculé, il franchi la porte de la famille Palé, il dit ceci:"J'ai tellement mangé le riz que j'en ai marre... Je ne sais plus que manger. Donner-moi un plat de tô s'il vous plait"
La famille lui répondit que malheureusement ils ont préparé le riz ce jour là. TAB voulu avaler sa langue. Il resta silencieux toutes la soirée et parti jeuner à l'église. -
La Solidarité!
C'était la famine cette année là! Même les familles où l'abondance était au rendez-vous expérimentaient cette période de rigueur nutritionnelle. Lègouré n'était pas marié, c'était un célibataire endurci par la force des choses, puisque n'ayant pas pu payer la dote pour bénéficier des largesses d'une femme. Il était un vieux célibataire qui cultivait peu et dormait beaucoup. En ces temps de disette, ce sont les premiers à partir (bien sûr dans l'autre monde!) parce que dormant toujours le ventre creux. Mais Lègouré avait trouvé sa technique de survie: utiliser la fibre de la solidarité. Ainsi donc chaque soir, il s'arrangeait pour tomber à pic, à l'heure des maigres repas.
Ce jour là, Lègouré entra dans la famille Kambiré. Après les salutations d'usage, il fallait bien donner à manger à cet étranger qui causait beaucoup et ne voulait pas partir. On lui présenta donc un petit plat de tôt qui était réservé à un enfant retardataire. La voracité de Lègouré l'avait devancée et la famille se vit obligée de prévenir cet étranger que le plat est pour deux personnes:lui et le retardataire. Il ne devait donc pas le finir comme il en a l'habitude. En un temps record, Lègouré avait fini la moitié du plat et entamait déjà la seconde moitié. Mais aux regards inquiétants que lui lançait la mère de l"enfant, il se rappela que le plat n'était pas pour lui seul. Mais Lègouré avait très faim. C'est alors qu'il dit ceci: "Le petit enfant qui n'est pas encore là, qui vaut t-il au juste?" Comme ça, Lègouré va lui réserver un plat conformément à sa taille. -
L'Imam!
Ce n'est pas facile sous nos tropiques. Lisez l'histoire de notre Imam. C'était lors d'un baptême. Et en ces circonstances, l'heureux père; que dis-je le malheureux père se saigne à mort pour nourrir tous le quartier qui s'est déporté chez lui pour la circonstance et surtout pour la bouffe. Dans cette situation si le père est anémique, c'est à dire s'il n'a pas beaucoup de sang; comprenez par là s'il n'a pas beaucoup de blé, de tunes, d'argent, il arrive que la bouffe ne suffisent pas pour l'auguste foule. C'est ce qui est arrivé à ce voisin. Un rappel; en ces circonstance, le met le plus apprécié est le plat de "mascoroni" comprenez macaroni. Et il le faut pour un bon baptême!!! Bref pendant que notre Iman faisait son Wazou, les " Bissimilai ..." avec le micro à la bouche, il aperçu que le plat de mascoroni était entrain d'être pillé. Comprenant qu'il n'allait rien avoir de ce bon mascoroni et emporté par la forte envie de manger la chose et involontairement en pensant murmurer à l'oreille de la femme qui passait il dit :"l'Iman n'a pas eu son mascoroni hein..." Ce qui fut entendu pour tous puisque l'Iman a oublié qu'il tenait un micro.
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Pauvreté
J'étais du 29 au 30 Septembre 2010, à une formation initiée par le MCA-Burkina pour la gestion des projets. Le formateur, un ex GI nous a avoué qu'il a travaillé en Afganistan dans le domaine du BTP, et là-bas, sa compétence était très coûteuse du fait des risques qu'il prenait . Lors de la pause, certains participants ont avoué qu'il préféraient aller travailler là-bas une année et venir se reposer au pays le restant de leurs jours s'ils ont eu la vie sauve. Ce que d'aucuns refusaient.
C'est ainsi que profitant de la détente, Monsieur Compaoré nous a raconté cette histoire... Il s'agissait d'un homme de son quartier. Il habitait une case disait ceci: "Moi que vous voyez comme ça, je peux me construire deux grosses villas à Ouaga 2000 ( Le quartier le plus huppé de Ouagadougou) et me prendre une deuxième femme! Mais si je ne le fais pas, demandez moi pourquoi je ne le fais pas?" On lui demanda effectivement pourquoi il le faisait pas. Il dit: "Eh bien voilà... C'est parce que je n'ai pas les moyens... -
Le Principe du Pollueur Payeur
Au début du mois de Septembre 2010, j'étais au à une réunion dans un Ministère dans le cadre de la validation d'un avant projet de loi. Dans les débats, le principe du pollueur/payeur s'était invité. C'est ainsi que Monsieur T a pris ce mauvais exemple pour une meilleure compréhension. Il a dit :"Ne prenez pas le principe du pollueur/payeur comme l'a fait ce petit de Banfora."
Ce Monsieur avait fort envie de pisser. Mais devant lui, il y avait la pancarte qui indiquait: "Interdit de pisser; Amende 3000f." Si ce n'est que 3000f ce n'est pas un problème; se dit-il. Et il pissa. Il fut donc verbalisé. Comme il savait ce qui l'attendait, il sorti un billet de 5000f et réclama sa monnaie. Celui qui devait encaisser n'avait pas la monnaie. Pour éviter toute discussion, il lui dit ceci: "Ce que tu as pissé premièrement c'est pour 3000 f, maintenant, il faut compléter avec du pipi de 2000 f et puis le problème est résolu". Le Monsieur voyant que ses 5000 f sont entrain de changer de main dit: "Tchiè!!! Je n'ai plus envie de pisser. Mais j'ai envie de ... Si tu veux, je vais faire caca une bonne fois et le problème est réglé". Connaissant bien l'odeur du caca d'un buveur de Banji, la monnaie lui fut vite trouvée pour ne pas supporter ce que vous savez.
Ce n'est pas ainsi qu"il faut comprendre le principe du Pollueur/Payeur. -
La chauve-souris
Deux chauves souris discutent,l'une d'elle plein de sang frais sur la bouche,l'autre demande:
-Mais où as tu trouvé tout ce sang?
-Et bien tu vois le mur là-bas?
-Oui
-Et bien moi je ne l'ai pas vu! -
Le Requin!
Un plongeur voit un requin, il dit: mon Dieu faites qu'il ait une pensée chretienne. Le requin pense: mon Dieu, bénissez ce repas! -
La différence...
Quelle est la différence entre un mec qui va faire l'amour et un mec qui à fait l'amour?
"Le premier à le sang qui boue et l'autre le bout qui sent" -
L'habit ne fait pas le moine![u][/u]
Un moine transgressant toutes les lois de son ministère et du reste,s'en va au bordel pour la prémière fois de sa vie, pour goutter aux délices de ce monde avant l'autre!
En l'aidant à se déshabiller, la prostituée remarque qu'il a un petit pénis.
-Oh! Ma soeur, lui dit-il, vous savez bien que la bite ne fait pas le moine! -
salut,mon nom est zed'em .je suis comedien humoriste du congo Brazzaville,je fais du one-man-show comique.c'est ma profession.
voici ma toute premiere blague:un monsieur demande à un biologiste
-pourquoi la poule n'a pas de seins?
le biologiste reflechit un peu et répont:
_...mais parceque le coq n'a pas de mains pour les caresser...imaginaz la suite
Commentaire de Kambou: Merci beaucoup ZED'EM pour cette blague. Vous aussi, si vous avez de ces blagues à faire pleurer, partagez les avec les autres internautes ici. Merci. -
Humour entre les Techniciens du Génie Civil.
Si un Ingénieur veut te vendre un véhicule, ne l'achète pas car tu trouveras un moteur complètement amorti. Mais si un ingénieur veut divorcer de sa femme, cours vite la reprendre.
Tu sais pourquoi? Il n'est jamais là et quand il est là, il rentre toujours fatigué du boulot.
Tu hériteras donc d'une femme nikeeeeeeeel!!!!! -
La mésaventure de TAB
TAB, est le surnom d'un homme de mon village. Même si ce surnom vient d'un vaccin administré très couramment dans le temps, je ne saurais vous dire comment M TAB l'a acquis. M TAB avait un grand défaut: celui de la vantardise. Il se vantait tellement qu'un jour, au "grin", il affirma devant tous le monde que celui qui toucherai un jour à un seul cheveu de sa mère, devait être compté parmi les morts, car lui M TAB ne pouras supporter cette honte de vivre encore avec quelqu'un qui a osé lévé la main sur sa mère. Sur place, il fut ovationné car qui ne protègerai pas sa mère? Et cette décision était digne d'un fils à l'allure de M TAB. M TAB a fait cette prommesse tout en sachant qu'au village personne n'ose toucher à une vieille personne. Il avait fait une promesse, a été ovationné, mais se disait intérieurement que celle-là était bien gratuite. Il avait pourtant tort. Ce jour se présenta. C'était un jour de marché; un mardi. Une femme venait de gifler la mère de M TAB après une altercation. Aussitôt, des enfants coururent pour alerter M TAB. Il demanda d'abord qui avait osé giflé sa mère. On lui dit que c'était une femme; une de Guilègnora. Confiant, il accouru pour venger sa mère sur une femme. Quand il arriva, M TAB tempera immédiatement ses ardeurs. Ce qui était dévant lui en valait le coup. En effet, il trouva devant une femme "malabar", une femme forteresse. Il fallait trouver une solution et rapidement. Un sueur perlait déjà sur son front. Il dit ceci:
"Non Maman, c'est avec celle là tu fais la bagarre, tu ne sais pas que c'est notre parente?"
Comme quoi, il faut jamais promettre ce que l'on ne peut pas tenir. -
Les Enfants regardent!
Un de nos collègues vient d'avoir un deuxième enfant. Comme il est de coutume, nous nous sommes mobilisé pour aller voir le nouveau-né et remettre quelques savons. Nous fûmes donc bien reçu et pendant que nous bavardions, la Maman donnait le sein au nouveau-né. Le premier fils regardait le bébé téter avec envie. Et pendant que le bébé tétait, le garçonnet dit ceci:
- Tété là, ça là c'est pour bébé et ça là pour papa...
Tous le monde se tut. La minute qui suivait nous demandions la route et c'est dans le véhicule que tous pouffèrent de rire. -
La "Beninoise"
Un homme revient de mission du Benin. Les amis arrivent à la maison pour lui souhaiter la bonne arrivée et profiter kokotiser un peu. Ainsi dans le salon, il y avait un lot d'amis et sa femme.
Au Benin, notre missionnaire a été vraiment marqué au cours de son séjour. Il décide de raconter ce qui l'a vraiment marqué au Bénin.
-Je vous avoue, mes amis que le Benin est un pays bien. Chaque jour je me tapais une beninoise. La beninoise était tellement bonne et douce que je ne pouvais pas m'en passer à tel point que même à midi je m'en tapais une. Ah la béninoise, je m'en rappelerai toujours.
Sa femme furieuse se leva alla dans sa chambre. Les amis venus lui souhaiter la bonne arrivée lui démandèrent pourquoi il a fait cela. Il aura pu le leur dire ailleurs dans un maquis par exemple.
Me taper une béninoise n'est rien de mal, ici je me tape tous les soirs la Brakina et personne ne trouve à redire.
-Menteur, lui dit sa femme qui était restée à l'affût. Tu pense que tu peux me tromper en transformant si vite ta beninoise en bière?
-Mais évidemment que la Béninoise est la bière du Bénin.
-N'importe quoi, lui dit sa femme.
Sur le champ il ouvrit son portable et leur montra la photo de la "Beninoise" et tous se turent. -
Ah la réligion!
Le Seigneur à dit: Celui qui vous giffle à la joue droite, présentez lui la joue gauche. Un bon croyant va expérimenter cette parole.Un jour, il arrive au marché pour faire quelques emplettes. Mais malheureusement, il eu une altercation avec le propriétaire du supermarché qui le giffla. Comme le seigneur l'a dit, il lui présenta la joue gauche. Et le propriétaire s'empressa de le gifler encore. Alors il retroussa ses manches et en un coup, le proprietaire se retrouva à terre. Les gens ne comprirent rien. Il dit alors:
-Ce que Jesus à dit est vrai. Quand quelqu'un te gifle à la joue droite et à la joue gauche, tu devient puissant! -
Parenté à plaisanterie Lobi et Goin
Cette histoire m'a été relatée par mon oncle.
Mon oncle a quitté Kampti pour aller rendre visite à son frère à Bobo. Arrivé à la gare il est vite repéré par un taximan car son état et ses régards exclamatifs devant les merveilles de la ville en disait long sur sa provenance.
"Où tu vas ? " lui demanda le taximan.
"Je part à Balmakoté" lui répondu mon oncle.
A son accent le taximan compris qu'il avait affaire à un lobi.
"Imbécile vient rentrer nous allons partir. Pris de peur mon oncle resta planté à sa place.
Dans sa tête il se disait:
"Ah les gens de la ville que t'ai-je fait? Si c'était au village, si c'était chez moi au village tu allais me savoir"
Avec la fermété et l'insistance du taximan, mon oncle n'eut d'autre choix que de rentrer. En cours de route, voici ce que disais le taximan:
"Au lieu de rester chez vous c'est en ville vous voulez venir. Imbécile, salaud! Tu croit que c'est tes parents qui ont construit Bobo?
Arrivé à une station service, il s'arreta:
"On dit M'bolmakotè au lieu de Balmakoté, pauvre Lobi. Tu as eu bien peur, je suis un Goin, ton maître; nous sommes arrivés.
Mon oncle sourit et essuya la sueur qui parlai à son front, et comme il sait maintenant qu'il a affaire à un parent à plaisanterie il refusa de payer. Malgré tout, il devinrent de bons amis. C'est ainsi avec nos petits de Banfora.
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